Beaucoup de personnes s’imposent, plus ou moins inconsciemment, des auto-limitations dans l’accès au bonheur. Elles ont, le sentiment de ne pas le “mériter”. Est-ce du masochisme ? Le plus souvent, non. Le véritable appétit de souffrance est en réalité très rare !
Pourquoi on ne sent pas heureu.se.x ?
Généralement, ces bonheurs empêchés relèvent d’une accumulation d’erreurs psychologiques simples et anciennes, devenues des réflexes : mauvaises habitudes (face à l’adversité, grande ou petite, on se laisse aller à la mélancolie, ce « bonheur d’être triste » comme l’appelait Victor Hugo), certitudes erronées (« ça ne marchera pas », à quoi bon »…), tendances anxieuses (« j’ai peur du bonheur, car ça me rend trop malheureux quand il s’arrête »), perfectionnisme (« un grand bonheur, sinon rien… »), etc…
Tu te reconnais un peu dans ces lignes ? Si la réponse est oui, ne t’inquiète pas, il y a des solutions pour sortir de ces schémas 😉
Par où commencer pour être enfin heureu.se.x ?
Il est heureusement possible de changer cela, en travaillant dans deux directions complémentaires.
D’abord, comprendre d’où vient le problème (parents ayant eux-mêmes eu du mal à être heureux, manque d’affection dans l’enfance, éducation trop rigide et contraignante, événements de vie douloureux…).
Ensuite, comprendre que le bonheur se construit, et agir au quotidien : apprendre à réguler ses émotions négatives (spleen, irritabilité, inquiétude), cultiver sa réceptivité aux petits bonheurs, etc. Ce qu’appelle Christophe André, célèbre psychiatre et psychothérapeute, le « jardinage du bonheur ».
C’est ainsi, à mon avis, que tu pourras te convaincre toi-même de ton droit au bonheur, qui est celui de tout être humain.
Les parasites nous manipulent ! Des études ont montré un lien entre les parasitoses et certains troubles du comportement comme la dépression, les troubles bipolaires, les addictions, les crises d’angoisse, la nervosité etc…
Demandons-nous pourquoi nos arrières grand-mères faisaient avaler des vermifuges et des purges à nos grand-parents minimum deux fois par an…
Parasites intestinaux, tous infestés sans le savoir !
Selon l’OMS, 40% de la population mondiale serait infestée par les parasites et bien souvent ces personnes ne le savent même pas.
En effet, les parasites font partie de nous et de notre environnement. Ils sont présents dans l’eau, dans l’air, dans la terre, sur les végétaux, sur nos objets, sur et dans nos animaux, SUR ET EN NOUS !
On parle d’infestation quand leur nombre devient trop important et que l’équilibre est rompu.
Par exemple, le fameux Candida Albicans constitue une bonne partie de notre microbiote intestinal, respiratoire et vaginal. C’est un organisme vivant, plus précisément un champignon, potentiellement dangereux, qui ne pose aucun problème tant que sa concentration dans notre organisme ne dépasse pas une certaine quantité.
Donc, vous l’aurez compris, les parasites font partie de la vie mais il ne faut pas se laisser envahir .
Qu’est-ce qu’un parasite exactement ?
C’est un organisme vivant qui vit au dépens de ses hôtes (humains, animaux…). Il peut également se trouver libre dans l’environnement quand il est à l’état de spores ou de larves. L’hôte lui permet de vivre, de se développer et de se reproduire en lui fournissant différents éléments.
En ce qui nous concerne, nous les humains, il existe quatre grands groupes de parasites qui peuvent nous compliquer la vie.
Les protozoaires (toxoplasmose, amibe dysentérique,…) aimant le système digestif et respiratoire.
Les vers (taenia, douve du foie, oxydées,…) adorant le système digestif et la peau (filaires,…).
Les arthropodes qui sont des vecteurs de parasites protozoaires, eux, utilisent le sang de leur hôte pour se nourrir. Ce sont les moustiques, les tiques etc…
Les micromycètes (aspergillus, candida Albicans,…) qui sont des champignons microscopiques et qui sont notamment responsables de mycoses, de ballonnements, de pneumocystoses etc…
Comment peut-on attraper des parasites ?
Il existe différentes façons de se retrouver infesté par les parasites suivant leur nature:
Voie orale
Voie respiratoire (les spores, les oeufs d’oxyure)
Voie sexuelle (Trichomonas vaginalis)
Voie transcutanée (toutes les mycoses)
Par hôte intermédiaire, par exemple lorsque nous mangeons de la viande ou du poisson infecté (taenia)
Par hôte vecteur comme avec le moustique ( filarioses, paludisme, leishmaniose)
Voie oro-fécale par l’eau, les aliments, des surfaces inertes ou vivantes souillées par des selles contaminées.
Voie placentaire, de la mère à l’enfant (toxoplasmose)
Lors de l’accouchement lorsque la mère à une flore vaginale contaminée.
Les premiers touchés sont souvent les enfants car ils portent leurs mains à leur bouche fréquemment. Mais qui dit enfant touché, dit famille entière à traiter.
Le manque d’hygiène mais également notre mode de vie stressant, la prise d’antibiotiques et de corticoïdes à répétition, une alimentation trop sucrée ou encore les pesticides empêchent notre système immunitaire de combattre ces parasites. Le meilleur moyen de se protéger est donc de prendre soin de notre organisme (notre terrain) par la prévention d’abord puis de réagir vite en cas de symptômes.
Les symptômes qui indiquent la présence de ces parasites
Ils sont nombreux et passent souvent inaperçus d’où les anciennes pratiques vermifuges et de purge de nos grand-mère afin de prévenir à chaque changement de saison. Voici une liste non exhaustive:
Prurit anal is THE symptôme !
Troubles digestifs: ballonnements, maux de ventre ou d’estomac, intolérances alimentaires, inflammation, côlon irritable, vomissements isolés, difficulté à digérer.
Troubles sanguins: anémie, augmentation des globules blancs, notamment des éosinophiles.
Perte de poids, d’appétit, retard de croissance et de développement chez l’enfant.
Troubles mentaux: agitation, dépression, sautes d’humeur, perte de mémoire.
Infertilité.
Déficience immunitaire chronique, notamment face aux virus.
Cures antiparasitaires en cas d’infestation
On s’accommoderait presque de cette cohabitation qui devient parfois invasive mais il faut savoir que les vers intestinaux peuvent aussi migrer dans le foie, les poumons et le cerveau ! Alors, on commence par attaquer vite et fort et dans le même temps, on adopte des mesures d’hygiène et alimentaires préventives.
Le reflex: l’huile essentielle de thym à linalol à raison de 2 gouttes dans une cuillère à café de miel ou sur un comprimé neutre, 3 fois par jour.
Comment prévenir les parasitoses
Le premier réflexe, le plus simple et le plus accessible: Le sirop du massif des Chartreuses qui est une synergie d’extraits de plantes anti parasitaires:
La matricaire ou camomille allemande contribue aux défenses naturelles de l’organisme et aide à maintenir une digestion saine. On lui reconnait également des propriétés vermifuges.
Le fenouil soutient la santé du tractus digestif. Il contribue à la fonction normale d’élimination urinaire et aide à la fonction d’excrétion physiologique rénale.
Le romarin est traditionnellement utilisé pour faciliter la digestion et soutenir la fonction et le drainage correct hépatique et biliaire. Il aide à maintenir l’énergie normale de notre organisme.
La cannelle stimule l’ensemble des fonctions digestives et diminue les inconforts intestinaux (ballonnements, flatulences, diarrhée,…). Elle régule la glycémie, stimule le système respiratoire et circulatoire. Et enfin elle est tonifiante.
Le houblon est un antiparasitaire, un tonique et stimulant de la digestion qui permet une meilleure assimilation et qui régule l’acidité gastrique. c’est également un diurétique puissant qui élimine efficacement l’acide urique.
Enfin, la marjolaine aide à réduire la formation des radicaux libres, et contribue à augmenter les résistances physiologiques de notre organisme.
On se le procure facilement en pharmacie pour environ 8 euros. J’aime bien cette solution car on peut l’utiliser pour toute la famille dès l’âge de 3 ans.
Pour les enfants de 3 ans à 13 ans : 2 cuillères à café le matin à jeun pendant 3 jours de suite, autour de la nouvelle lune ou de la pleine lune (pour être en phase avec le cycle parasitaire).
Pour les adultes et enfants de plus de 13 ans : 2 cuillères à soupe le matin à jeun pendant 3 jours de suite, autour de la nouvelle lune ou de la pleine lune.
Recommencer la cure 20 jours plus tard dans les mêmes modalités.
Faire une cure au moins deux fois par an, au printemps et à l’automne.
sources: Solutions naturopathie, article de Sandra Canty; ma bible de la naturopathie;
Liste de courses pour une alimentation saine et équilibrée
Je crois que je ne connais pas une seule personne qui n’a pas un jour décidé d’adopter une alimentation saine et équilibrée. Mais très vite, la plupart d’entre elles se heurtent à la même problématique: LA LISTE DE COURSES ! “Quoi acheter ?”, “Avec quoi remplir mes placards ?”, “Manger sainement oui mais je n’ai pas le temps de cuisiner !”, “Mes repas doivent être simples, rapides à réaliser mais sains.”…
Parce qu’on a pas toujours le temps de batchcooker (qu’est-ce que je n’aime pas ça !😁) ou de préparer des repas élaborés, je vous ai préparé une liste de courses à toujours avoir dans vos placards.
Vous remarquerez qu’il n’y a pas de gâteaux industriels dans cette liste. Ce qui ne vous empêchera pas de vous faire un bon petit déjeuner rapide avec des flocons d’avoine par exemple, des fruits surgelés, des dattes et du lait végétal. Ce qui ne vous empêchera pas non plus de vous préparer un bon goûter en décongelant une tranche de pain complet que vous accompagnerez de quelques carrés de chocolat noir et d’un fruit.
What else ?
La liste de courses saines, de dépannage:
Vous pouvez l’imprimer en sélectionnant l’image de la liste ci-dessous:
La rhodiole est une plante vivace de 15 à 30 cm de hauteur avec une racine mesurant jusqu’à 50 cm (croissance de 1 à 2 cm par an). Le rhizome épais dégage une odeur rappelant la violette ou la rose. Il porte des tiges aériennes dressées, simples, couvertes de larges feuilles charnues et dentées. Les fleurs, mâles et femelles sur des pieds séparés sont jaunes ou rougeâtres. Elles se regroupent en corymbes (sur le même plan) serrés au sommet des tiges.
La rhodiole pousse surtout dans les montagnes de Sibérie, du Tibet, de la Chine (nord de l’Asie) et de la Scandinavie (nord de l’Europe). On peut aussi la trouver dans le nord de l’Amérique du nord, dans les Alpes Suisses et dans les Pyrénées.Sur les 30 espèces de rhodiola qui existent, Rhodiola rosea est la seule employée comme plante médicinale.
Les parties de la plante utilisées sont la racine et les rhizomes d’au moins 4 ans d’âge.
Un peu d’histoire
Les Vikings (an 900 environ) l’utilisaient pour raviver la force et se donner du courage. Plus tard, la rhodiole a été redécouverte par la médecine russe qui utilisait le rhizome pour augmenter l’endurance, accroître la longévité, résister au mal des montagnes et soigner l’anémie, l’impuissance et les troubles nerveux. En Sibérie on en donnait aux jeunes mariés pour assurer la fertilité au couple et favoriser la bonne santé de l’enfant à venir. Le rhodiola fait partie des plantes médicinales également en Chine, en Serbie, en Ukraine et au Tibet.
Vers 1960, toujours en ex-URSS, la présence d’un groupe de phénylpropanoïdes (rosavine, rosine, rosarine) propre à cette espèce fut découverte.
Depuis 20 ans, plus de 180 études lui ont été consacrées.Elle est toujours très peu connue en dehors des pays nordiques, peut-être parce que la plupart des écrits la concernant sont en langues slaves ou scandinave.
Les principes actifs de la rhodiole
Des composés phénoliques (polyphénols) :
Phénylpropanoïdes : rosavine, rosine, rosarine.
Dérivés du phényléthanol : salidroside, tyrosol.
Flavonoïdes : rhodioline, rodionine, rodiosine.
Des Terpénoïdes :
Monoterpènes : rosiridol, rosaridine.Triterpènes et Acides-phénols.
Les propriétés de la rhodiole
La rhodiola commence à concurrencer sérieusement le ginseng car cette plante soigne nombre de maux actuels :
– Augmentation de la résistance à l’effort= tonique musculaire et physique. – Régulation du rythme cardiaque, diminution des palpitations. – Augmentation du taux d’oxygène dans le sang. – Action sur la sérotonine : Augmentation de la résistance au stress, diminution des céphalées, de la dépression, amélioration du sommeil. – Stimulation du système immunitaire. – Protecteur hépatique, améliore le transit. – Régulation de la glycémie. – Effet antimutagène. – Piège les radicaux libres par son action antioxydante => ralentissement du vieillissement. – Pouvoirs psychostimulants et adaptogènes. – Augmentation de la vitalité sexuelle.
Les indications de la rhodiola
Fatigue
Stress
Trouble de la mémoire, fatigue intellectuelle
Anxiété
Dépression
Performances physiques et sexuelles
Aménorrhée et infertilité
Stimulation du système immunitaire
Comment prendre de la rhodiola
En utilisation interne :
En décoction : 20g par litre d’eau. Faire bouillir 10 min puis laisser infuser encore 10 mi. Boire 2 à 3 bols par jour pendant 3 semaines.
Gélules, comprimés (extrait sec normalisé).
Contre-indications et précautions d’emploi de la rhodiole
Risque d’insomnies.
Risque d’agitation, de surexcitation.
Les personnes qui suivent un traitement cardiaque doivent en parler à leur médecin avant de prendre du rhodiola, ainsi que les personnes atteintes de psychoses maniacodépressives.Les enfants et les femmes enceintes devraient s’abstenir d’en prendre faute de recul de l’utilisation de cette plante.
Vous voilà bien informés sur cette plante aux milles vertus ! N’hésitez pas à entrer en contact avec moi en commentaires ou via le fichier “contact” ci-après : https://ingridprost.fr/contactez-moi/. Vous pouvez également me retrouver sur FB et sur Instagram 😉
Mes sources:
Site web : www.doctonat.com (encyclopédie de référence des médecines naturelles) et www.passeportsante.net
« Le Petit Larousse des plantes qui guérissent (500 plantes et leurs remèdes) »
« D’ici et d’ailleurs, les plantes qui guérissent » de Sophie Lacoste.
Savez-vous quand le carrot cake est devenu tendance ?
Et bien c’est pendant la 2ème Guerre Mondiale à cause du rationnement en sucre. Les Anglais ont eu la merveilleuse idée de le remplacer par la carotte ! Et le carrot cake était né ! Pour ma recette je me suis inspiré de LA recette traditionnelle de Marc Grossman (proprio du Bob’s Bake Shop, une boulangerie-pâtisserie américaine située à Paris). Je l’ai adaptée pour une alimentation plus healthy, avec des ingrédients moins transformés comme la farine semi-complète et le sucre complet.
Recette du CARROT CAKE :
Préchauffer le four à 175°C.
Fouetter énergiquement:
✶ 4 oeufs ✶ 3 CAS de jus d’orange ✶ 12 cl d’huile d’olive (promis on sent pas la différence avec celle de tournesol) ✶ 1/2 cac d’extrait de vanille
Mélanger ensemble:
✢ 180 g de farine semi-complète (T110) ✢ 60 g de sucre complet (dose divisée par 2 😳) ✢ 1 cac de sel ✢ 250 g de carottes râpées ✢ 10 g de levure chimique ✢ 10 g de cannelle ✢ 30 g de noix hachées (tu peux aussi mettre des noisettes) ✢ 30 g de raisins secs ✢ 3/4 de zestes d’orange ✢ 1/2 cac de noix de muscade ✢ 1/2 cac de cardamome ✢ 1/2 cac de poivre noir (oui oui 😁)
Ensuite rassembler les 2 mélanges sans trop travailler la pâte.
Beurrer et fariner un moule et le remplir aux 3/4. Enfourner 45 min. Et surtout après LAISSER REFROIDIR !
Pour le glaçage qui est une vraie tuerie !
Mixer:
✰ 100 g de fromage frais nature (Philadelphia ou Bio Village) ( Y a mieux mais y a pire 😜) ✰ 60 g de beurre (de baratte) (plein de vitamines ! et j’ai pas dis que c’était light hein 🙃) ✰ 50 g de sucre glace (là j’ai pas trouvé plus sain…bien qu’on puisse sûrement mixer du sucre complet 🤔. Quelqu’un l’a déjà fait ?)
Recouvrir le gâteau de ce glaçage quand il est bien refroidi et … Régalez-vous !! 😘
Dans mon enfance je m’amusais à les ramasser , à les ouvrir et à frotter l’intérieur de ces baies sur la peau de mes copains. On appelai ça du “gratte-cul” ! Et ça marchait ! Démangeaisons garanties !
Les baies de cynorrhodon se trouvent sur le rosier et l’églantier. La partie comestible est le réceptacle donc la coque rouge ou orangée qui contient les fruits (graines) de l’églantier et les fameux poils urticants. Il suffit d’ouvrir la baie en deux et de retirer avec ses doigts tout le contenu. La baie peut être plus ou moins tendre en fonction de sa maturité. On là récolte entre octobre et novembre. On peut là manger crue (j’avoue ça n’est pas transcendant mais ça passe), cuite, en tisane et même en faire de la confiture, du sirop ou de la liqueur. Pensez à là récolter sur des églantiers sauvages ou en tous cas non traités.
Les bienfaits du cynorrhodon
Connue à travers le monde, cette baie est considérée comme un aliment de survie.
En effet, le cynorrhodon est 20 fois plus riche en vitamine C que l’orange ! D’ailleurs pour profiter un max de cette teneur en vitamine C, il vaut mieux le manger cru. Quelques petites baies (2-3) au petit dèj’ et c’est parti pour une journée au top !
Il soutient donc les défenses immunitaires et aide à lutter contre les maux de l’hiver (rhinites, grippe, etc…). Il nous donne un bon petit coup de fouet en cas de fatigue.
Il a également des vertus antidiarrhéiques car c’est un aliment astringent.
Maintenant que vous connaissez ce super-aliment, n’oubliez pas d’ouvrir grands vos yeux lors de votre prochaine balade en nature. C’est toujours mieux que d’acheter de la vitamine C en comprimés.
Ingrid
Thérapeute holistique – Coach Naturo
Programme d’automne: Naturopathie, médecine traditionnelle chinoise et ayurvéda
I – Passer de l’été à l’automne en douceur en soutenant notre énergie vitale.
Afin de traverser les saisons tout en douceur, la médecine traditionnelle chinoise (mtc) nous conseille de donner des coups de pouces réguliers à notre QI.
Je vais vous expliquer le pourquoi du comment.
Qu’est-ce que c’est que cette petite bête, le QI ?
En naturopathie, le Qi correspond à cette énergie vitale que nous avons tous en nous, en plus ou moins grande quantité suivant notre état de santé.
En mtc, le Qi est à la fois plus matériel et plus subtil. Il est présent dans tout l’univers. Dans les planètes, les pierres, les aliments, les végétaux, les animaux… et bien sûr dans notre corps ! Le Qi circule dans notre organisme afin de nourrir nos organes. Mais il arrive que cette énergie soit bloquée ou ralentie dans une zone du corps. Elle finit donc par s’y accumuler et vient à manquer dans une autre zone.
Dans cette article vous allez découvrir les bonnes pratiques à mettre en place de fin août à mi-octobre afin d’attaquer l’automne en pleine forme ! Massages, plantes médicinales, réglages alimentaires et gestion des émotions seront abordés ici.
L’énergie de l’intersaison été-automne selon la médecine traditionnelle chinoise
L’énergie marque une pause entre son apogée, à la fin de l’été, et sa descente qui interviendra avec le début de l’automne. Le mot d’ordre est “équilibre et tempérance”. L’énergie dominante est celle de la Terre. La Terre étant l’élément de la tempérance et de l’équilibre, lorsque notre énergie est équilibrée, fluide et harmonieuse, on se sent paisible.
En diététique, l’heure est également à la douceur, donc à la saveur “douce”. On se concentrera sur notre rate et notre estomac, qui sont les organes liés à l’énergie de la Terre selon la mtc ET sur le pancréas qui est relié au chakra du plexus solaire selon l’ayurvéda.
Les troubles liés à un déséquilibre de notre énergie juste avant l’automne
S’ il y a déséquilibre énergétique, le stress, les tensions nerveuses et le ressassement mental prennent le dessus. En cas d’excès d’énergie (ce qui est plutôt rare), les pensées s’accélèrent et deviennent incontrôlables. A contrario, lorsque le Qi est trop faible, les pensées deviennent obsédantes, on a du mal à se concentrer, on s’éparpille et on finit par se sentir impuissant, incapable, l’humeur devient de plus en plus morose et l’on peut même finir par devenir très anxieux.
D’ un point de vue métabolique, en cas d’excès d’énergie, on peut souffrir de:
maux de tête
ralentissement de la digestion + somnolence après les repas
brûlures gastriques
hypersalivation
inflammation et ulcération des gencives
douleurs intestinales, ballonements
diabète
maladies inflammatoires du pancréas.
En cas de vide de l’énergie de la Terre, on peut souffrir des mêmes troubles digestifs identiques à ceux rencontrés lors d’un excès d’énergie mais cette fois associés à :
anxiété
fatigue
frilosité
sensation de lourdeur des membres
pâleur des lèvres
diminution de la production de salive
hypothyroïdie
retard des règles, pertes blanches
problèmes de prostate
Mieux comprendre le fonctionnement du couple rate/estomac selon la médecine traditionnelle chinoise
Selon la mtc, la digestion n’est pas qu’une question de transformation de nutriments et d’apport de ces derniers aux différents organes et tissus. Non, la digestion , assurée par le “feu digestif” dont la rate est responsable, est également un processus de production d’énergie et de sa redistribution dans les différents méridiens.
La rate, d’un point de vue occidental joue un rôle dans les défenses immunitaires et dans le renouvellement des cellules sanguines. Mais c’est un organe encore bien plus important pour la mtc. Elle “dirige les transformations et les transports” !
Elle participe à la digestion en fournissant à l’estomac la chaleur indispensable à cette opération.
Elle prépare la transformation des aliments en énergie. Elle participe au maintien de l’appétit et de l’équilibre pondéral. En cas de perturbations dans l’énergie de la rate à terme on peut souffrir de maigreur, d’obésité, de troubles alimentaires…
Elle dirige les essences subtiles tirées des aliments du centre du corps vers les poumons qui les transformerons définitivement en énergie grâce à l’énergie de l’air.
Elle collabore aussi à la création du sang, toujours en maintenant l’énergie et les liquides du corps à leur place.
Elle participe également au bon fonctionnement musculaire en amenant le sang aux muscles.
Elle est impliquée dans l’humidification du corps en diffusant harmonieusement l’eau dans l’organisme.
Elle est liée également à la bouche (coloration des lèvres, production de salive, perception du goût).
L’estomac est l’entraille reliée à la rate. L’estomac assure la digestion des aliments en les malaxant et en les décomposant. Il commence à en extraire les essences subtiles puis la rate vient l’aider à finir le travail. Il dirige ensuite les matières lourdes vers les bas en direction du gros intestin. Cette collaboration assure ainsi une bonne digestion ainsi qu’un tonus physique et psychique permanent.
L’importance du pancréas selon l’ayurvéda
En ayurvéda on considère que l’énergie circule dans tout l’univers et qu’elle passe à travers notre corps via les différents chakras qui sont considérés comme des portes d’entrée. On en dénombre sept principaux. En passant par ces chakras, l’énergie se transforme en quelque chose de plus dense et se diffuse dans tout le corps par des canaux énergétiques appelés les nadis en sanskrit. Ici on s’intéressera au chakra du plexus solaire qui est donc relié à la digestion et à l’assimilation des nutriments. Il correspond au pancréas qui est une glande majeure de l’organisme. En effet, ce dernier a une fonction digestive et hormonale (production de l’insuline). Il joue un rôle prépondérant dans la conversion de la nourriture en énergie grâce aux sucres pancréatiques et il permet aux sucres de l’alimentation d’être stockés par le foie pour servir de carburant musculaire. Lorsque l’alimentation est incorrecte, le pancréas s’épuise et cela provoque le diabète de type II.
Maintenant que vous avez bien compris sur quoi on va agir, on passe aux conseils naturo !
En diététique, l’heure est à la douceur pour aider le couple rate/estomac
L’été indien (fin de l’été jusqu’à mi-octobre) c’est la période de l’année associée à la douceur. Et comme la nature est bien faite, l’immense majorité des végétaux de saison ont une saveur douce.
En mtc, la saveur “douce” est considérée comme nourrissante, fortifiante et humidifiante. Elle stimule la production d’énergie et la digestion. Elle relâche les tensions physiques et mentales.
Et surtout, pensez à bien mâcher vos aliments ! Cela facilite la digestion car vous donnez un gros coup de pouce à votre estomac et à votre rate.
Voici 3 listes non exhaustives d’aliments à saveur douce classées par catégories: fruits, légumes et autres aliments (protéines animales, condiments, huiles etc). Bien sûr, on privilégiera les aliments bio, locaux et de saison en fonction de notre lieux d’habitation.
Et on n’ oublie pas d’aider le pancréas !
Pour soutenir le pancréas, on essaie de lui donner moins de travail tout simplement. Pour ça il suffit de limiter les sucres complexes que sont les amidons et tous les sucres raffinés (j’en parle dans cet article). On privilégiera donc les sucres des fruits frais et secs mais attention, il ne faut pas pour autant en manger trop. Je conseille deux fruits par jour (un le matin et un vers 16h par exemple) dans le cadre d’un régime équilibré et varié.
Privilégier les bonnes associations alimentaires: protéines + légumes, féculents et céréales + légumes, légumes + fruits ou sucres. On parle de dissociation alimentaire. Ça consiste à ne pas mélanger au sein d’un même repas les protéines qui se digèrent dans le milieu acide de l’estomac et les féculents qui eux, se digèrent dans le milieu alcalin de l’intestin. Également, mieux vaut manger les fruits en dehors des repas, surtout pas à la fin car ils vont fermenter dans l’intestin et acidifier celui-ci.
On évitera aussi tous les mélanges alimentaires qui surmènent le pancréas (et le foie). Ces mélanges sont les protéines et les féculents.
Voici une tisane pour la gestion des sucres:
Demandez à votre herboriste préféré de vous mélanger 20 grammes de chacune des plantes suivantes:
aigremoine (feuilles)
eucalyptus (feuilles)
galéga
haricot (cosses)
prêle (plante)
géranium robert (feuilles)
myrtille (feuilles)
renouée des oiseaux
Faites bouillir pendant 3 minutes 250 ml d’eau avec 3 cuillères à soupe du mélange. Laissez ensuite infuser 10 minutes hors du feu. Filtrez et bouvez une tasse 15 minutes avant les repas.
Le massage des mains et des pieds, un vrai moment de détente à s’accorder
Au moins une fois par semaine ou dès que vous vous sentez fatigué(e) ou tendu(e), demandez à votre moitié , vos enfants, votre grand-mère, votre meilleur(e) ami(e) … de vous papouiller 🙂. A l’aide d’une huile végétale, masser toute la surface de la main et du pied puis ensuite, insistez sur les zones correspondant à la rate, l’estomac et le pancréas qui sont les organes liés à l’énergie de l’intersaison.
II - SOUTENIR SON IMMUNITÉ
Soutenir son immunité c’est avant tout s’accorder une bonne hygiène de vie, toujours dans le but de préserver notre énergie vitale (le QI).
LES BONNES PRATIQUES QUOTIDIENNES POUR SOUTENIR SON IMMUNITÉ
Consommer suffisamment de protéines type poissons gras (omega 3), oeufs et légumineuses, 2 à 3 portions par jour.
Consommer beaucoup de fruits et légumes frais, bio de préférence.
Manger un aliment lactofermenté par jour : kéfir, lactosérum, légumes lactofermentés,…
S’hydrater suffisamment : environ 2 L/j (eau, infusions,…).
Limiter au maximum les aliments à base de blé, orge et seigle. Limiter les laits et fromages (surtout de vache). Eviter les aliments raffinés (farines blanches, sucres industriels,…).
Pratiquer une activité physique régulière (minimum 30 minutes /j).
S’aérer chaque jour et prendre le soleil (vit. D) au moins 1 h /j. Attention à votre peau en périodes estivales.
Veiller à avoir une bonne qualité de sommeil.
Eviter le jeûne qui, sur le court terme, baisse l’immunité. Noter qu’il renforce l’immunité sur le long terme donc à pratiquer en dehors des saisons virales sans problèmes si votre tempérament le permet.
LES COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES DE L'IMMUNITÉ
Voici les différentes vitamines et différents oligo-éléments indispensables à une bonne immunité.
Je considère que vu la pauvreté de nos sols agricoles et nos modes actuels de transport et de conservation des aliments, même dans le cadre d’une alimentation équilibrée, la supplémentation en compléments alimentaires est presque devenue indispensable par cures, plusieurs fois dans l’année.
La vitamine D: 5000 UI/j
La vitamine E: 200 UI/j
La vitamine A: 5000 UI/j
Le Zinc: 40 mg/j en 2 prises
Le Sélénium : 100 microgr/j
Et pour finir, la synergie d’huiles essentielles “OnGuard” de dõTERRA que j’utilise depuis plusieurs années pour toute la famille : 1 gélule /j. Si tu souhaites plus de renseignements sur cette synergie, voici le lien vers ma page de blog qui parle de dõTERRA.
En finir avec les ballonnements grâce à l’approche naturopathique.
Fut un temps, à peine je commençais à manger, mon ventre se mettait aussitôt à gonfler. J’ai quasiment toujours connu cette sensation désagréable de me sentir “distendue” après chaque repas. Puis j’ai commencé à m’intéresser de près à la nutrition et en modifiant mon alimentation, j’en ai fini avec les ballonnements chroniques.
Ce trouble digestif n’est pas une fatalité ! Je vais vous donner quelques pistes dans cet article mais je vous encourage à consulter un(e) naturopathe pour effectuer un bilan de vitalité afin de déterminer qu’elle en est la cause chez vous.
D’ou viennent les ballonnements ?
Il y a beaucoup de causes possibles ! Je vous dresse une liste non exhaustive:
🐡 La constipation (mauvaise hydratation, manque de fibres, sédentarité, une paresse du système hépatique, …). 🐡 Un dérèglement de la flore intestinale (alimentation trop riche en sucres (j’en parle ici), en amidons transformés, en produits industriels, en laitages, gluten et céréales, la prise d’antibiotiques, la sédentarité, certains médicaments,…). 🐡 De l’hérédité (et oui 😌). 🐡 D’ une perméabilité intestinale (intoxication du foie, terrain allergique, laitages et gluten en excès, médicaments en excès, …). 🐡 L’ anxiété, le stress,… 🐡 Une mauvaise attitude lors des repas (parler , boire trop d’eau, mauvaise position, s’allonger juste après le repas, …). 🐡 La consommation d’aliments qui fermentent (lentilles, pois chiches, choux, maïs, …), de sodas, de chewing-gum, d’excitants (café, thé, chocolat, alcool, piments). 🐡 Les mauvaises associations alimentaires (retrouvez les bonnes associations ici), consommer des fruits en fin de repas. 🐡 Le tabagisme.
Les solutions pour en finir avec les ballonnements sont :
Les solutions sont à adapter aux causes bien entendu. Je vous en décrit quelques unes ci-dessous:
🌱Modifier le régime alimentaire. 🌱Faire une cure détox, pratiquer le jeûne intermittent. 🌱Consommer du jus d’herbe, des aliments facto-fermentés (kéfir, kombucha), du poivre, du radis noir, … 🌱 Utiliser le charbon actif, l’argile, le fenouil, le carvi, l’anis vert, l’angélique sous forme de tisanes par exemple (comme décrit dans cet article), …. (toujours demander conseils !) 🌱 Pratiquer la respiration ventrale, la cohérence cardiaque. 🌱 Faire de l’exercice physique. 🌱 Gérer son stress, comprendre ce qu’il se passe au niveau psycho-émotionnelle avec l’aide d’ un professionnel (thérapeute, coach,…). 🌱 Avoir recours à l’hydrologie.
J’espère que ce petit article vous aura un peu éclairé. N’hésitez pas à commenter et à me poser des questions. Et si vous avez envie de prendre le taureau par les cornes, faisons un bilan ensemble ici.
🍠 Calme les troubles digestifs (colite, ballonnements, diarrhée, ulcère). 🍠 Participe à la prévention du cancer. 🍠 Soulage les douleurs articulaires. 🍠 Calme les règles douloureuses. 🍠 Booste l’immunité. 🍠 Lutte contre le diabète. 🍠 Lutte contre le l’ hypercholestérolémie et l’ hypertriglycéridémie. 🍠 Lutte contre le surpoids, l’obésité. 🍠 Prévient la maladie d’Alzheimer. 🍠 Prévient l’infarctus.
Ses principes actifs :
🍠 La curcumine qui est anti-inflammatoire, antibactérienne et antioxydante. 🍠 7 antioxydants différents. 🍠 L’ huile essentielle présente dans les rhizomes frais (comme sur la photo). 🍠 Le zingibérène qui est stimulant.
Sous quelle forme le trouver:
On peut l’acheter en poudre ou frais sous forme de rhizomes (photo).
Toujours l’associer à du poivre noir ou à du gingembre et à un corps gras pour potentialiser son action.
Attention il tâche beaucoup !
La potion magique anti-douleur :
Faire chauffer 1 tasse de lait de soja, d’amande ou même d’eau avec 1 cac de curcuma en poudre et un peu de gingembre en poudre.
Carence en fer,anémie, les solutions naturelles pour retrouver la forme.
L’anémie désigne une carence en hématies, c’est à dire en globules rouges et/ou en hémoglobine, c’est à dire en protéine utilisée par les globules rouges pour le transport de l’oxygène des poumons vers les cellules.
L’anémie peut être causée par :
Une perte de sang aigüe ou chronique comme les règles abondantes qui concernent beaucoup de femmes.
Une production trop faible de globules rouges lorsqu’il y a carences en vitamines B12, B9, en fer, etc…
Une augmentation du rythme de destruction des globules rouges. On parle alors d’anémie congénitale.
Certains traitements médicamenteux ou une ingestion ou inhalation de métaux lourds : mercure, aluminium, plomb,…
Certaines pathologies: maladie de Crohn, atteinte rénale, cancer.
La conséquence d’une maladie génétique: drépanocytose, thalassémie…
Les symptômes possibles d’une anémie sont :
Un manque d’énergie.
Une baisse de la concentration.
La chute de cheveux.
Des difficultés respiratoires.
Une faiblesse musculaire.
Les lèvres blanches.
Une mauvaise cicatrisation.
L’irritabilité.
Si vous souffrez d’anémie, je vous conseille de faire des recherches sur l ‘origine avec votre médecin traitant. S’ il s’avère que la cause est une “simple” carence en fer, alors vous êtes au bon endroit !
Comment augmenter son taux de fer ?
Le fer est un oligo-élément qui agit sur la production d’hémoglobine, sur l’augmentation du système immunitaire, sur le fonctionnement musculaire et sur la croissance. C’est dire s’il est important pour notre santé. Beaucoup de femmes sont carencées en fer sans même le savoir.
Pour éviter l’apparition d’une anémie par carence en fer, il est conseillé d’adopter une alimentation équilibrée et diversifiée, comportant des aliments riches en fer. l’alimentation doit aussi évoluer durant les périodes de la vie où les besoins sont plus importants comme pendant une grossesse, pendant l’adolescence, en cas de règles très abondantes, chez les sportifs, etc… Les besoins en fer vont de 1 à 2 mg par jour pour un homme non sportif ( 9 mg si sportif) à 2 à 4 mg par jour pour une femme non sportive ( 6 mg pendant la grossesse, 16 mg si sportive).
Voici une fiche détaillée des aliments à favoriser dans votre alimentation pour combler la carence en fer :
En plus de favoriser une alimentation riche en fer et d’éviter la fuite du fer en buvant trop de thé, de café, voir trop d’eau, il existe bon nombre de remèdes naturopathiques. Recettes coup de fouet à base d’œuf, cure de pollen frais, d’ortie, tisane vitalité et assimilation du fer, sont autant de soutiens à une alimentation adaptée.
Mon rôle en tant que conseillère en naturopathie est d’établir avec vous une marche à suivre pour que vous puissiez retrouver la forme ! N’hésitez pas à prendre rendez-vous ici si vous pensez avoir besoin de reprendre votre santé en main.
On se retrouve très vite dans un nouvel article santé.