Je crois que je ne connais pas une seule personne qui n’a pas un jour décidé d’adopter une alimentation saine et équilibrée. Mais très vite, la plupart d’entre elles se heurtent à la même problématique: LA LISTE DE COURSES ! « Quoi acheter ? », « Avec quoi remplir mes placards ? », « Manger sainement oui mais je n’ai pas le temps de cuisiner ! », « Mes repas doivent être simples, rapides à réaliser mais sains. »…
Parce qu’on a pas toujours le temps de batchcooker (qu’est-ce que je n’aime pas ça !😁) ou de préparer des repas élaborés, je vous ai préparé une liste de courses à toujours avoir dans vos placards.
Vous remarquerez qu’il n’y a pas de gâteaux industriels dans cette liste. Ce qui ne vous empêchera pas de vous faire un bon petit déjeuner rapide avec des flocons d’avoine par exemple, des fruits surgelés, des dattes et du lait végétal. Ce qui ne vous empêchera pas non plus de vous préparer un bon goûter en décongelant une tranche de pain complet que vous accompagnerez de quelques carrés de chocolat noir et d’un fruit.
What else ?
La liste de courses saines, de dépannage:
Vous pouvez l’imprimer en sélectionnant l’image de la liste ci-dessous:
La rhodiole est une plante vivace de 15 à 30 cm de hauteur avec une racine mesurant jusqu’à 50 cm (croissance de 1 à 2 cm par an). Le rhizome épais dégage une odeur rappelant la violette ou la rose. Il porte des tiges aériennes dressées, simples, couvertes de larges feuilles charnues et dentées. Les fleurs, mâles et femelles sur des pieds séparés sont jaunes ou rougeâtres. Elles se regroupent en corymbes (sur le même plan) serrés au sommet des tiges.
La rhodiole pousse surtout dans les montagnes de Sibérie, du Tibet, de la Chine (nord de l’Asie) et de la Scandinavie (nord de l’Europe). On peut aussi la trouver dans le nord de l’Amérique du nord, dans les Alpes Suisses et dans les Pyrénées.Sur les 30 espèces de rhodiola qui existent, Rhodiola rosea est la seule employée comme plante médicinale.
Les parties de la plante utilisées sont la racine et les rhizomes d’au moins 4 ans d’âge.
Un peu d’histoire
Les Vikings (an 900 environ) l’utilisaient pour raviver la force et se donner du courage. Plus tard, la rhodiole a été redécouverte par la médecine russe qui utilisait le rhizome pour augmenter l’endurance, accroître la longévité, résister au mal des montagnes et soigner l’anémie, l’impuissance et les troubles nerveux. En Sibérie on en donnait aux jeunes mariés pour assurer la fertilité au couple et favoriser la bonne santé de l’enfant à venir. Le rhodiola fait partie des plantes médicinales également en Chine, en Serbie, en Ukraine et au Tibet.
Vers 1960, toujours en ex-URSS, la présence d’un groupe de phénylpropanoïdes (rosavine, rosine, rosarine) propre à cette espèce fut découverte.
Depuis 20 ans, plus de 180 études lui ont été consacrées.Elle est toujours très peu connue en dehors des pays nordiques, peut-être parce que la plupart des écrits la concernant sont en langues slaves ou scandinave.
Les principes actifs de la rhodiole
Des composés phénoliques (polyphénols) :
Phénylpropanoïdes : rosavine, rosine, rosarine.
Dérivés du phényléthanol : salidroside, tyrosol.
Flavonoïdes : rhodioline, rodionine, rodiosine.
Des Terpénoïdes :
Monoterpènes : rosiridol, rosaridine.Triterpènes et Acides-phénols.
Les propriétés de la rhodiole
La rhodiola commence à concurrencer sérieusement le ginseng car cette plante soigne nombre de maux actuels :
– Augmentation de la résistance à l’effort= tonique musculaire et physique. – Régulation du rythme cardiaque, diminution des palpitations. – Augmentation du taux d’oxygène dans le sang. – Action sur la sérotonine : Augmentation de la résistance au stress, diminution des céphalées, de la dépression, amélioration du sommeil. – Stimulation du système immunitaire. – Protecteur hépatique, améliore le transit. – Régulation de la glycémie. – Effet antimutagène. – Piège les radicaux libres par son action antioxydante => ralentissement du vieillissement. – Pouvoirs psychostimulants et adaptogènes. – Augmentation de la vitalité sexuelle.
Les indications de la rhodiola
Fatigue
Stress
Trouble de la mémoire, fatigue intellectuelle
Anxiété
Dépression
Performances physiques et sexuelles
Aménorrhée et infertilité
Stimulation du système immunitaire
Comment prendre de la rhodiola
En utilisation interne :
En décoction : 20g par litre d’eau. Faire bouillir 10 min puis laisser infuser encore 10 mi. Boire 2 à 3 bols par jour pendant 3 semaines.
Gélules, comprimés (extrait sec normalisé).
Contre-indications et précautions d’emploi de la rhodiole
Risque d’insomnies.
Risque d’agitation, de surexcitation.
Les personnes qui suivent un traitement cardiaque doivent en parler à leur médecin avant de prendre du rhodiola, ainsi que les personnes atteintes de psychoses maniacodépressives.Les enfants et les femmes enceintes devraient s’abstenir d’en prendre faute de recul de l’utilisation de cette plante.
Vous voilà bien informés sur cette plante aux milles vertus ! N’hésitez pas à entrer en contact avec moi en commentaires ou via le fichier « contact » ci-après : https://ingridprost.fr/contactez-moi/. Vous pouvez également me retrouver sur FB et sur Instagram 😉
Mes sources:
Site web : www.doctonat.com (encyclopédie de référence des médecines naturelles) et www.passeportsante.net
« Le Petit Larousse des plantes qui guérissent (500 plantes et leurs remèdes) »
« D’ici et d’ailleurs, les plantes qui guérissent » de Sophie Lacoste.
Savez-vous quand le carrot cake est devenu tendance ?
Et bien c’est pendant la 2ème Guerre Mondiale à cause du rationnement en sucre. Les Anglais ont eu la merveilleuse idée de le remplacer par la carotte ! Et le carrot cake était né ! Pour ma recette je me suis inspiré de LA recette traditionnelle de Marc Grossman (proprio du Bob’s Bake Shop, une boulangerie-pâtisserie américaine située à Paris). Je l’ai adaptée pour une alimentation plus healthy, avec des ingrédients moins transformés comme la farine semi-complète et le sucre complet.
Recette du CARROT CAKE :
Préchauffer le four à 175°C.
Fouetter énergiquement:
✶ 4 oeufs ✶ 3 CAS de jus d’orange ✶ 12 cl d’huile d’olive (promis on sent pas la différence avec celle de tournesol) ✶ 1/2 cac d’extrait de vanille
Mélanger ensemble:
✢ 180 g de farine semi-complète (T110) ✢ 60 g de sucre complet (dose divisée par 2 😳) ✢ 1 cac de sel ✢ 250 g de carottes râpées ✢ 10 g de levure chimique ✢ 10 g de cannelle ✢ 30 g de noix hachées (tu peux aussi mettre des noisettes) ✢ 30 g de raisins secs ✢ 3/4 de zestes d’orange ✢ 1/2 cac de noix de muscade ✢ 1/2 cac de cardamome ✢ 1/2 cac de poivre noir (oui oui 😁)
Ensuite rassembler les 2 mélanges sans trop travailler la pâte.
Beurrer et fariner un moule et le remplir aux 3/4. Enfourner 45 min. Et surtout après LAISSER REFROIDIR !
Pour le glaçage qui est une vraie tuerie !
Mixer:
✰ 100 g de fromage frais nature (Philadelphia ou Bio Village) ( Y a mieux mais y a pire 😜) ✰ 60 g de beurre (de baratte) (plein de vitamines ! et j’ai pas dis que c’était light hein 🙃) ✰ 50 g de sucre glace (là j’ai pas trouvé plus sain…bien qu’on puisse sûrement mixer du sucre complet 🤔. Quelqu’un l’a déjà fait ?)
Recouvrir le gâteau de ce glaçage quand il est bien refroidi et … Régalez-vous !! 😘
En finir avec les ballonnements grâce à l’approche naturopathique.
Fut un temps, à peine je commençais à manger, mon ventre se mettait aussitôt à gonfler. J’ai quasiment toujours connu cette sensation désagréable de me sentir « distendue » après chaque repas. Puis j’ai commencé à m’intéresser de près à la nutrition et en modifiant mon alimentation, j’en ai fini avec les ballonnements chroniques.
Ce trouble digestif n’est pas une fatalité ! Je vais vous donner quelques pistes dans cet article mais je vous encourage à consulter un(e) naturopathe pour effectuer un bilan de vitalité afin de déterminer qu’elle en est la cause chez vous.
D’ou viennent les ballonnements ?
Il y a beaucoup de causes possibles ! Je vous dresse une liste non exhaustive:
🐡 La constipation (mauvaise hydratation, manque de fibres, sédentarité, une paresse du système hépatique, …). 🐡 Un dérèglement de la flore intestinale (alimentation trop riche en sucres (j’en parle ici), en amidons transformés, en produits industriels, en laitages, gluten et céréales, la prise d’antibiotiques, la sédentarité, certains médicaments,…). 🐡 De l’hérédité (et oui 😌). 🐡 D’ une perméabilité intestinale (intoxication du foie, terrain allergique, laitages et gluten en excès, médicaments en excès, …). 🐡 L’ anxiété, le stress,… 🐡 Une mauvaise attitude lors des repas (parler , boire trop d’eau, mauvaise position, s’allonger juste après le repas, …). 🐡 La consommation d’aliments qui fermentent (lentilles, pois chiches, choux, maïs, …), de sodas, de chewing-gum, d’excitants (café, thé, chocolat, alcool, piments). 🐡 Les mauvaises associations alimentaires (retrouvez les bonnes associations ici), consommer des fruits en fin de repas. 🐡 Le tabagisme.
Les solutions pour en finir avec les ballonnements sont :
Les solutions sont à adapter aux causes bien entendu. Je vous en décrit quelques unes ci-dessous:
🌱Modifier le régime alimentaire. 🌱Faire une cure détox, pratiquer le jeûne intermittent. 🌱Consommer du jus d’herbe, des aliments facto-fermentés (kéfir, kombucha), du poivre, du radis noir, … 🌱 Utiliser le charbon actif, l’argile, le fenouil, le carvi, l’anis vert, l’angélique sous forme de tisanes par exemple (comme décrit dans cet article), …. (toujours demander conseils !) 🌱 Pratiquer la respiration ventrale, la cohérence cardiaque. 🌱 Faire de l’exercice physique. 🌱 Gérer son stress, comprendre ce qu’il se passe au niveau psycho-émotionnelle avec l’aide d’ un professionnel (thérapeute, coach,…). 🌱 Avoir recours à l’hydrologie.
J’espère que ce petit article vous aura un peu éclairé. N’hésitez pas à commenter et à me poser des questions. Et si vous avez envie de prendre le taureau par les cornes, faisons un bilan ensemble ici.
A très vite dans un prochain article.
Ingrid
Carence en fer,anémie, les solutions naturelles pour retrouver la forme.
L’anémie désigne une carence en hématies, c’est à dire en globules rouges et/ou en hémoglobine, c’est à dire en protéine utilisée par les globules rouges pour le transport de l’oxygène des poumons vers les cellules.
L’anémie peut être causée par :
Une perte de sang aigüe ou chronique comme les règles abondantes qui concernent beaucoup de femmes.
Une production trop faible de globules rouges lorsqu’il y a carences en vitamines B12, B9, en fer, etc…
Une augmentation du rythme de destruction des globules rouges. On parle alors d’anémie congénitale.
Certains traitements médicamenteux ou une ingestion ou inhalation de métaux lourds : mercure, aluminium, plomb,…
Certaines pathologies: maladie de Crohn, atteinte rénale, cancer.
La conséquence d’une maladie génétique: drépanocytose, thalassémie…
Les symptômes possibles d’une anémie sont :
Un manque d’énergie.
Une baisse de la concentration.
La chute de cheveux.
Des difficultés respiratoires.
Une faiblesse musculaire.
Les lèvres blanches.
Une mauvaise cicatrisation.
L’irritabilité.
Si vous souffrez d’anémie, je vous conseille de faire des recherches sur l ‘origine avec votre médecin traitant. S’ il s’avère que la cause est une « simple » carence en fer, alors vous êtes au bon endroit !
Comment augmenter son taux de fer ?
Le fer est un oligo-élément qui agit sur la production d’hémoglobine, sur l’augmentation du système immunitaire, sur le fonctionnement musculaire et sur la croissance. C’est dire s’il est important pour notre santé. Beaucoup de femmes sont carencées en fer sans même le savoir.
Pour éviter l’apparition d’une anémie par carence en fer, il est conseillé d’adopter une alimentation équilibrée et diversifiée, comportant des aliments riches en fer. l’alimentation doit aussi évoluer durant les périodes de la vie où les besoins sont plus importants comme pendant une grossesse, pendant l’adolescence, en cas de règles très abondantes, chez les sportifs, etc… Les besoins en fer vont de 1 à 2 mg par jour pour un homme non sportif ( 9 mg si sportif) à 2 à 4 mg par jour pour une femme non sportive ( 6 mg pendant la grossesse, 16 mg si sportive).
Voici une fiche détaillée des aliments à favoriser dans votre alimentation pour combler la carence en fer :
En plus de favoriser une alimentation riche en fer et d’éviter la fuite du fer en buvant trop de thé, de café, voir trop d’eau, il existe bon nombre de remèdes naturopathiques. Recettes coup de fouet à base d’œuf, cure de pollen frais, d’ortie, tisane vitalité et assimilation du fer, sont autant de soutiens à une alimentation adaptée.
Mon rôle en tant que conseillère en naturopathie est d’établir avec vous une marche à suivre pour que vous puissiez retrouver la forme ! N’hésitez pas à prendre rendez-vous ici si vous pensez avoir besoin de reprendre votre santé en main.
On se retrouve très vite dans un nouvel article santé.
Ingrid.
Améliorer sa digestion grâce aux plantes et remèdes naturels.
Les fêtes de fin d’année sont des moments de partage, bien souvent autour de bons petits plats, de chocolats et de bûches de Noël. En tant que bons flexitariens on n’a absolument pas envie de se priver ou de passer notre temps à compter les calories. Et c’est OK !
Mes astuces pour prévenir les problèmes de digestion
1- On ne culpabilise pas et surtout on se régale ! On PRO-FI-TE ! Si on a une alimentation équilibrée tout le reste de l’année, les 2 kilos en trop et la cellulite (bah oui on a pas de chance nous les filles) vont disparaître aussi vite qu’ils se sont incrustés.
2- On fait sa petite cure de desmodium adscendens pour notre foie chéri. C’ est LA plante de référence pour régénérer le foie et soutenir son action. Elle répare les foies abîmés, gras ou intoxiqués. Elle protège des dommages induits par les excès alimentaires en tous genre (alcool, café, chocolat, viandes grasses, etc…). Je vous en parle sur instagram. Le chardon-marie soutient également le foie. Quand au romarin il facilite la production et l’évacuation de la bile.
3- On se colle une bouillotte sur le foie si on en a l’occasion. Il adore la chaleur. Ça l’aidera à bien fonctionner.
4- On boit beaucoup d’eau (environ 1,5 L) entre les coupes de champ’ et une petite tisane « digestion légère » à la fin des repas (je vous parle des plantes qui facilitent la digestion un peu plus loin dans l’article).
5- On se fait un petit jus de citron le matin à jeun (je parle des bienfaits du citron dans un post sur instagram et sur facebook).
6- Entre les repas copieux on essaye de manger léger, voire de faire une monodiète ou un jeûn intermitent (infos à ce sujet ici).
7- Comme on est très gourmand, on mange beaucoup de sucres. Ça dérègle complètement notre microbiote intestinal et ça ça craint ! On pense au jus d’aloé vera ou encore aux probiotiques pour le protéger.
8- On saupoudre sur nos plats du gingembre frais râpé ! Un vrai miracle pour la digestion ! (j’en parle ici).
9- Et on se dégourdit les jambes avec des petites marches digestives ou encore mieux du sport, du vrai !
Ces plantes qui soulagent notre système digestif
Si comme moi vous n’en avez pas dans votre jardin, vous trouverez toutes ces plantes chez un bon herboriste. Elles seront séchées. Préférez les bio.
Contre les ballonnements:
L’angélique, le basilic, le Fenouil, la menthe poivrée, le thym.
Contre les spasmes digestifs, les crampes d’estomac:
L’angélique (encore elle) et la menthe poivrée (le retour).
Comment les utiliser ?
On les prépare en infusion. Faire bouillir l’eau, là retirer du feu, verser les plantes, couvrir et laisser infuser 10 minutes.
Quelles quantités pour une tasse d’ environ 150 ml ?
Angélique: 1 cac
Basilic sec: 1 cas
Graines de Fenouil: 1 petite cac
Menthe poivrée: 2 cac
Thym: 1 à 2 cac
Autres remèdes de grand-mère anti « je suis pas bien j’ai trop mangé »
Diluer une cuillère à café bombée de bicarbonate de sodium alimentaire dans un verre d’eau et buvez cette potion qui facilitera la digestion et alcalinisera votre organisme par la même occasion.
Pour les nausées rien de tel que le gingembre frais en infusion ou saupoudré dans un verre d’eau tiède (1 cac). Si le goût du gingembre vous rebute, il y a aussi cette bonne vieille camomille romaine. En mettre 3 têtes à infuser pour une tasse.
Voilà les amis, j’espère que ces conseils vous aideront à bien profiter des fêtes de fin d’année. N’hésitez pas à partager vos autres astuces en commentaires. On a jamais fini d’apprendre !
Si vous êtes enceinte ou allaitante, renseignez vous toujours auprès de votre pharmacie ou naturopathe avant de prendre des plantes ou des huiles essentielles.
C’est entre deux chocolats que je vous dis » à l’année prochaine ! ». « Bisous »
Maigrir et préserver sa santé en se libérant des mauvais sucres.
Hummmm ! miam ! Le sucre, les gâteaux, les bonbons, le pain, les pâtes ! On en raffole tous ! C’est bon, c’est doux, ça réconforte, mais…
Comment notre organisme utilise le sucre ?
Le sucre blanc, qu’il soit raffiné (sucre de canne blanc) ou non (sucre de betterave) a un index glycémique (IG) tellement élevé qu’il entraîne dès son ingestion un pic glycémique (taux de glucose dans le sang élevé). En réponse à ce « déséquilibre » , le pancréas sécrète une hormone, l’insuline, pour ramener le taux de glucose au plus proche de sa norme d’équilibre (environ 1g/litre de sang). L’action de l’insuline est de favoriser l’entrée du glucose dans nos cellules, afin que celles-ci puissent fabriquer de l’énergie.
Lorsque l’insuline est envoyée, le taux de sucre dans le sang chute. Mais si la demande en insuline a été très forte, la glycémie risque de trop descendre et de causer une hypoglycémie réactionnelle qui entraîne à son tour une sensation de faim et particulièrement une envie irrépressible de reprendre du sucre deux heures plus tard.
Le sucre est ADDICTIF !
Au fils du temps, lorsqu’ils sont consommés en trop grande quantité, les sucres à IG élevés, finissent par « fatiguer » le pancréas qui ne secrétera plus assez d’insuline ou du moins une insuline de moins bonne qualité.
L’organisme doit donc trouver d’autres solutions pour éliminer le sucre:
Diluer le sucre dans le sang ce qui provoque une sensation de soif accrue, ainsi le glucose part dans les urines.
Convertir le sucre en graisses dans les cellules graisseuses (adipocytes).
Mais c’est quoi au juste l’index glycémique ?
L’index glycémique, c’est le chiffre qui détermine l’impact de l’aliment ingéré sur la glycémie, autrement dit, sur le taux de sucre dans le sang. Plus ce chiffre est élevé, plus le taux de glucose grimpe et plus le pancréas devra produire de l’insuline.
Il y a les mauvais sucres:
Tous les sucres blancs, les farines blanches, les sodas et les produits industrialisés auxquels on a ajouté des ingrédients sucrés cachés.
Et il y a les bons sucres:
Ceux qui ne sont pas raffinés, c’est à dire pas transformés, que l’on consommera en petites quantités tout de même: sucre brun, sirop d’agave, sucre de fleur de coco, miel, fruits, pains et céréales complets ou semi-complets,…
Un régime à faible indice glycémique est recommandé pour prévenir les caries, le diabète, les maladies cardio-vasculaires, le sur poids et l’obésité. L’OMS à dailleurs appelé tous les pays à réduire l’apport en « sucres libres » à moins de 10% de l’apport énergétique total. Ce qui correspond à 50 g de sucre, soit 12 cuillères à café.
Et au niveau psycho-émotionnel ?
Quelle est notre relation au sucre ? Est-ce uniquement le fait d’un besoin énergétique ou celui de l’insuline si par moments on a envie d’un petit truc sucré ?
Ne serait-ce pas justement un moyen de combler cette part de douceur non suffisamment reçue ou donnée ? Sommes nous suffisamment doux envers nous même et dans nos relations avec l’extérieur ?
Le doux, le sucré est relié au yin en médecine chinoise. Il est relié au féminin, à la sensibilité et à l’émotionnel. Des émotions réprimées pourraient être à l’origine d’une perturbation de notre rapport au sucre… A méditer…
Régimes détox, monodiètes… Et si on mangeait équilibré avant tout ?
« Que ton aliment soit ta seule médecine » Hippocrate.
Que penses-tu des programmes détox qui reviennent à chaque changement de saison ? Entre monodiètes, jeûnes, jeûnes intermittents, programmes détox,… on ne s’y retrouve plus vraiment. Je te donne mon point de vue dans cet article.
Maintenant que tout le monde sait que, dans 90 % des cas, les kilos perdus au cours d’un régime reviennent au galop une fois les vieilles habitudes alimentaires reprises, ces derniers ont mauvaise presse. Il a donc bien fallu trouver une autre « formule ». On parle donc désormais de « détox », de « cures détox », de « programmes détox », de « monodiètes », etc…
Restrictives, pauvres en protéines et sucres complexes, les cures détox sont pourtant similaires aux régimes amaigrissants. À une différence près, que les aliments supprimés sont réintroduits progressivement en laissant penser qu’ ainsi les kilos perdus ne reviendront pas.
Les régimes détox mettent surtout à l’honneur la purification et la régénération de l’organisme. C’est un beau projet mais n’oublions pas que notre corps possède la capacité de faire ça tout seul. En effet, nous possédons 5 émonctoires (organes capables de faire partir les toxines du corps): Le foie, les reins, les intestins, la peau et les voies respiratoires. Certaines détox proposent de mettre au repos nos fonctions dépuratives en ne consommant par exemple que des jus de légumes et de fruits frais (le juicing) ou encore en pratiquant une monodiète à base de raisin juste avant l’automne. En général il est conseillé de garder ce régime une petite semaine. Réfléchissons aux conséquences… Si on boit uniquement des jus frais, nous ne mâchons pas. Sans cette première étape de la digestion, le cerveau ne reçoit pas le message « tiens, elle est en train de manger ! ». Cela a pour conséquence que nous ne ressentons pas de sensation de satiété. Ce qui expose au risque de fringales. Les jus sont également dépourvus de fibres et trop riches en sucres en ce qui concerne les fruits. C’est la même chose pour une monodiète à base de raisin, de pomme, de riz, …. TROP DE SUCRES ! Pauvre pancréas qui doit travailler plus pour stabiliser la glycémie (taux de sucre dans le sang) durant cette période de cure ! Sans parler de l’énorme frustration que l’on s’impose délibérément ! Tous ces régimes détox sont d’ailleurs contre-indiqués pour les personnes diabétiques, cardiaques, fatiguées, … Ce qui prouve bien que ces méthodes mettent notre organisme à rude épreuve.
Par contre je ne suis pas contre une petite journée de jus frais quand on ressent le besoin de s’alléger un peu. Maximum une fois par semaine.
On constate une réelle prise de conscience quant à l’importance de l’alimentation pour une santé optimale et c’est une très bonne chose ! Toutes ces cures détox proposées à chaque changement de saison ne sont pas toutes néfastes, mais il me semble que sans un changement profond et durable des mauvaises habitudes alimentaires, leur effet n’est pas si miraculeux qu’elles le laissent penser. Si tu as des kilos en trop tu en perdras quelques uns (essentiellement de l’eau) que tu reprendras aussitôt malheureusement.
La vraie détox durable
Ce discours un peu critique envers certaines méthodes dites détox n’ est pas du tout opposé à l’introduction dans notre alimentation de super-aliments et super-nutriments qui favoriseront la détoxination et une revitalisation de notre organisme. Tant que tes repas restent variés, au contraire, profite des merveilles que la nature t’offre !
Les super-nutriments et compléments naturels pour se détoxiner:
Attention, il faut respecter certaines posologies et bien vérifier qu’il n’existe pas de contres indications. Je répondrai à tes questions avec plaisir.
Les super-aliments revitalisants:
Ils vont enrichir ton microbiote intestinal en augmentant les bactéries saines qui sont responsables de la digestion et de l’ absorption efficace des nutriments. Un bon microbiote est synonyme d’une bonne immunité.
Comment maigrir durablement ?
Il faut réapprendre à manger sainement au lieu de continuer à consommer n’importe quoi en se « déculpabilisant » grâce à la détox à venir qui fera soit disant le plus grand bien. Parce qu’au fond , ce ne sont pas 3 petites semaines de détox tous les 6 mois qui t’apporteront la santé. Non, la santé est principalement dans ton assiette, au quotidien !
Mais avant toutes choses, pour éviter « d’ encrasser » notre organisme, il est important de prendre de bonnes habitudes. Être à l’écoute de son corps est la clé d’une bonne santé. Il m’arrive, après plusieurs jours de fiesta, de me sentir tendue (et là je parle de mon ventre), épuisée. Mes intestins me réclament de les mettre un peu au repos ! Alors, je saute un repas (souvent le dîner), je me couche tôt et me réveille de nouveau légère et en pleine forme. Ça s’appelle le jeûne intermittent. Zéro frustrations, zéro carences, zéro hyperglycémies. C’est facile et tellement logique finalement.
Il n’y a pas de secrets, pour maigrir et ne plus regrossir, il faut trouver ton équilibre alimentaire. Tu dois prendre conscience que certains aliments te font du mal lorsque tu les consommes en trop grande quantité ou bien trop fréquemment. Nous sommes tous différents quand à nos tolérances et intolérances alimentaires. Un autre point important est de s’assurer de donner assez de bonnes choses à ton corps, sans quoi il cherchera à compenser les manques par le biais de fringales, l’envie de sucre, etc… En fonction de ton activité physique, de ton travail, tu auras plus ou moins besoin de protéines, de glucides, de lipides. Et dans tous les cas, ton alimentation doit être riche en vitamines, en oligoéléments ET pauvres en produits raffinés. Privilégier les aliment alcalinisants etc etc …. Tout un programme !
Adopter les bons gestes
Prendre les repas à heures régulières le plus souvent possible. Ça évite les fringales tout simplement.
Commencer la journée par un petit déjeuner sain et complet. C’est le repas le plus important de la journée ! Il te permet de te mettre en route, ton petit corps et surtout ton cerveau. Il doit être « gras » et « protéiné ».
Privilégier les bonnes associations: protéines + légumes, féculents et céréales + légumes, légumes + fruits ou sucres. On parle de dissociation alimentaire. Ça consiste à ne pas mélanger au sein d’un même repas les protéines qui se digèrent dans le milieu acide de l’estomac et les féculents qui eux, se digèrent dans le milieu alcalin de l’intestin. Également, mieux vaut manger les fruits en dehors des repas, surtout pas à la fin car ils vont fermenter dans l’intestin et acidifier celui-ci.
Limiter le sucre: C’est un des principal ennemis du foie. D’une part lorsqu’il est « industriel » mais également lorsqu’il est consommé de manière excessive même s’il est naturel.
Bannir les aliments transformés, raffinés: riz blanc, sucre raffiné, pâtes et pains à base de farine blanche, gâteaux, biscuits, etc… Les aliments industriels contiennent énormément de sucre raffiné et un grand nombre de molécules chimiques que notre foie devra neutraliser et éliminer. Sans parler des acides gras trans etc… Pauvre foie ! Il a déjà assez de travail avec une alimentation saine !
Limiter les produits laitiers: Le lait de vache et ses sous produits (yaourts, fromage,…) créent des fermentations et une inflammation qui favorisent la porosité intestinale. Tu peux goûter les différentes boissons végétales qui existent (coco, soja, avoine, …). Moi, je varie et lorsque je bois du lait de vache, je le choisi entier.
Limiter les céréales avec gluten: blé, orge, avoine, seigle épeautre, kamut. Elles favorisent également une inflammation et donc la porosité intestinale. Préférer le riz (semi-complet, complet), le quinoa, le sarrasin, le sésame, …
Éviter l’excès de viande: Elles sont riches en graisses saturées et elles acidifient notre organisme. Mieux vaut privilégier les protéines végétales comme les légumes secs, les céréales complètes, les algues, les champignons, ainsi que les protéines contenues dans le poisson, les œufs et les fruits de mer.
Supprimer les huiles extraites à chaud et celles cuites au profit des huiles crues, vierges, première pression à froid. Colza et olive sont des huiles que tu dois avoir dans ton placard.
Limiter les excitants: comme le café, le thé noir, les alcools, le chocolat, les viandes rouges, …
Boire suffisamment d’eau: minimum 1,5 litre d’eau pure par jour.
Manger bio autant que possible.
Adopter les super-aliments bien sûr !
Cuire à basse température afin de conserver les propriétés nutritionnelles et manger cru en début de repas (crudités, jus de légumes).
Rester au moins 12h sans manger entre le repas du soir et le petit déjeuner afin de laisser le temps à l’organisme d’assimiler et d’éliminer. Ne pas hésiter à sauter un repas du soir par semaine lorsque l’on se sent « lourd ».
Manger en pleine conscience, c’est à dire, prendre le temps de mâcher, de ressentir la satiété.
Marcher le plus souvent possible, avoir une activité physique régulière. Je te conseille le yoga qui en plus de connecter ton corps à ton esprit, améliore le travail de tes intestins grâce à certaines positions. Je kiffe le yoga !
Et surtout ! Ne pas oublier de se faire plaisir et de s’ autoriser des écarts ! Pas tous les deux jours hein 😉
Et de temps en temps une petite cure détox !
Avec beaucoup de variété dans le choix des aliments, cette cure doit être plaisante et surtout pas ressentie comme une période de « régime ». Tu ne dois pas avoir faim à la fin de tes repas ! En éliminant les produits les plus difficiles à digérer (lait de vache, sucres raffinés, viandes rouges etc…) ton organisme éliminera les toxines accumulées. Cette cure peut durer entre 2 jours et une semaine.
Les portions sont à adapter suivant tes besoins. Pense à manger doucement, à boire beaucoup d’ eau pure en dehors des repas. Et si tu n’as pas faim … ne mange pas !
Bonne détox !!!!!!
Mais surtout, bonnes nouvelles habitudes alimentaires !