Peut-on s’interdire d’être heureux ?

Peut-on s'interdire d'être heureu.se.x ?

Beaucoup de personnes s’imposent, plus ou moins inconsciemment, des auto-limitations dans l’accès au bonheur. Elles ont, le sentiment de ne pas le “mériter”. Est-ce du masochisme ? Le plus souvent, non. Le véritable appétit de souffrance est en réalité très rare !

Pourquoi on ne sent pas heureu.se.x ?

Généralement, ces bonheurs empêchés relèvent d’une accumulation d’erreurs psychologiques simples et anciennes, devenues des réflexes : mauvaises habitudes (face à l’adversité, grande ou petite, on se laisse aller à la mélancolie, ce « bonheur d’être triste » comme l’appelait Victor Hugo), certitudes erronées (« ça ne marchera pas », à quoi bon »…), tendances anxieuses (« j’ai peur du bonheur, car ça me rend trop malheureux quand il s’arrête »), perfectionnisme (« un grand bonheur, sinon rien… »), etc…

Tu te reconnais un peu dans ces lignes ? Si la réponse est oui, ne t’inquiète pas, il y a des solutions pour sortir de ces schémas 😉

Par où commencer pour être enfin heureu.se.x ?

Il est heureusement possible de changer cela, en travaillant dans deux directions complémentaires.

D’abord, comprendre d’où vient le problème (parents ayant eux-mêmes eu du mal à être heureux, manque d’affection dans l’enfance, éducation trop rigide et contraignante, événements de vie douloureux…).

Ensuite, comprendre que le bonheur se construit, et agir au quotidien : apprendre à réguler ses émotions négatives (spleen, irritabilité, inquiétude), cultiver sa réceptivité aux petits bonheurs, etc. Ce qu’appelle Christophe André, célèbre psychiatre et psychothérapeute, le « jardinage du bonheur ».

C’est ainsi, à mon avis, que tu pourras te convaincre toi-même de ton droit au bonheur, qui est celui de tout être humain.

 

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